Les études suggèrent que plus les organisations se transforment souvent, moins elles risquent d’échouer. La transformation est dorénavant vécue comme une nécessité voire une opportunité. Les solutions PPM permettent de mieux les piloter et maitriser.
Réussir l’implémentation d’une solution PPM est une chose. S’assurer que celle-ci reste pertinente, et largement adoptée à long terme dans l'organisation, en est une autre.
Le but de cet article n’est pas de revenir sur le choix de la solution. Il est davantage de partager quelques conseils à prendre en compte lors de l’implémentation mais aussi dans les mois et années qui la suivent, afin de maximiser les chances de pérennité de l’outil PPM, quel qu’il soit.
Pour rappel, un outil PPM (Portfolio Project Management) est une solution qui permet à des organisations (de tous types & secteurs) de planifier, prioriser, suivre et gérer leurs activités projets. Il se décompose en un ensemble de modules, tels que la gestion des demandes, projets, portefeuilles, ressources, le suivi budgétaire, le reporting, l’aspect collaboratif, etc. Ces solutions facilitent la prise de décision et l'optimisation des investissements pour atteindre les objectifs stratégiques de l'entreprise.
01 L’organisation
L’organisation qui va bénéficier de la solution doit être constituée de plusieurs rôles « piliers », à savoir :
02 Le niveau de maturité des utilisateurs
Mieux vaut déployer moins de modules, bien utilisés plutôt que de multiplier des usages mal maitrisés par les collaborateurs.
Le diagnostic du niveau de maturité devra être pris en compte dans la trajectoire de l’implémentation (que ce soit au niveau de sa durée, ou du choix des modules qui la composent). Celui-ci se composera de questions simples telles que :
Enfin, une méthode projet doit être mise en œuvre en amont de l’implémentation, notamment si le diagnostic met en évidence des manquements au niveau des pratiques projets.
03 Les actions de conduite de changement
Former l’ensemble des utilisateurs lors du déploiement est essentiel mais non suffisant. Voici quelques exemples d’actions de change complémentaires pour un bon ancrage au quotidien :
Il est fondamental de bien mesurer et évaluer périodiquement l'utilisation du PPM (est-ce que celui-ci est (bien) utilisé ? est-ce que les utilisateurs en sont satisfaits ? etc.) Ceci passe par la mise en place de différents types de mécanismes d’évaluation, allant de simples KPI à des retours d’expériences.
Au même titre que les besoins des utilisateurs évoluent, la solution PPM, elle-même, évolue avec le temps via de nouvelles versions. Il est nécessaire de s’informer et de communiquer sur les montées de versions et surtout ses bienfaits pour les utilisateurs. Le collaborateur ne doit pas apprendre, en se connectant à la solution, que, par exemple, son planificateur Gantt ou son interface utilisateur a évolué.
Certaines évolutions peuvent avoir des aspects positifs, d’autres peuvent être plus « discutables ». Un élément reste essentiel : bien communiquer avec les collaborateurs en avance de phase, et comprendre les possibles impacts, positifs & négatifs, qu’ils ressentiront au quotidien.
Les pratiques de PPM doivent rester alignées avec les objectifs stratégiques de l'organisation au fil du temps. Dans le secteur public, par exemple, les remaniements ministériels peuvent avoir un impact sur la feuille de route.
La solution PPM et son utilisation telle qu’elle était adaptée à un moment N peut ne plus correspondre à la vision à N+1. Il est important pour ce faire de bien poser le sujet et de voir comment l’outil peut continuer de répondre aux besoins.
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